Tout au long de ma carrière, ma théorie du changement a été… J’appelle ça le modèle prosélytiste. Nous étions intelligents. Nous étions éloquents. Nous pouvions créer de superbes présentations Powerpoint et nous pouvions aller faire de grands discours aux leaders, et l’idée était que si nous continuions à parler suffisamment fort, et de manière suffisamment intelligente, nous convaincrions plus de gens à changer. Et ça ne marchait pas parce que ceux qui ne voulaient pas changer ne changeaient pas. Peu importait à quel point nous étions intelligents ou à quel point les livres que nous écrivions ou les articles que nous écrivions étaient fascinants… cela n’avait aucune importance. Aussi maintenant, à force de prendre des coups j’ai une théorie tout à fait différente qui est, trouvez des gens qui savent qu’ils veulent changer, qui veulent qu’on leur en donne le pouvoir, et connectez les de manière sensée et mettez leur les cartes en main parce que si vous pouvez faire ça, vous commencez à démontrer que nous pouvons construire un avenir différent.
Aussi je n’essaye plus de convaincre qui que ce soit de changer s’il ne le veut pas. Ça n’a pour moi aucune importance. Tout ce qui m’importe est de trouver des gens qui savent que nous devons faire ceci de manière différente, sont motivés pour le faire, et ensuite les aider à trouver d’autres personnes qui leur ressemblent, et leur donner le pouvoir de raconter leurs histoires, de connecter leurs histoires, de se rendre compte des compétences et des méthodologies qui nous aiderons à faire la R&D des nouveaux modèles et systèmes qui seront nécessaires pour que ça change; et c’est ma mission et c’est celle de BIF.
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